LE BLOG DE CHRISTEL

LE BLOG DE CHRISTEL
Chabadabada.....

Le dessin ci-dessus est de François Matton

samedi 27 mars 2010

CAB'ANA




Elle n’était pas vraiment à moi. D’ailleurs, ce n'était pas vraiment moi non plus. Enfin si… mais aujourd’hui, je ne me reconnais plus dans cette petite fille solitaire qui passait ses soirées et une bonne partie de ses nuits dans une cabane. Je ne l’avais pas encore baptisée Cab’Ana à l’époque, et elle ne m’appartenait pas encore.
C’était papa qui l’avait construite avec José. Et José refusait que j’y aille, c’était son univers à lui avec papa. Mais cela ne me dérangeait pas. Pas trop en tout cas.

Enfin c’était avant… avant la maladie de José, avant qu’il ne puisse plus du tout se déplacer, puis plus du tout parler, plus du tout manger, et puis plus du tout exister.

C’est à l’époque où il ne pouvait plus parler que j’ai commencé à fréquenter la cabane. Un soir, un soir où l’atmosphère de la maison était trop pesante, maman dans la cuisine avec José qui ne répondait plus à rien, papa dans le salon qui regardait la scène sans rien dire. Ce soir-là, je suis sortie dans le jardin et me suis dirigée sans réfléchir vers la cabane dans l’arbre. C’était un petit tilleul, et papa avait placé une échelle de corde le long du tronc pour accéder à la plate-forme de bois entourée de planches. Il avait aussi fait une rambarde avec de petits rondins, comme ceux que nous avions vus au Canada quand nous étions allées voir les cousins du Québec, comme les appelait Maminou. Maintenant que j’y pense, c’est à notre retour que papa a eu l’idée de la cabane et qu’il s’est mis à la construire.

Donc, c’est ce soir-là que je suis montée pour la première fois dans la cabane. L’échelle de corde était raide mais je voulais trouver un endroit loin de la maison, et je n’avais pas le droit de sortir du jardin. Alors je n’avais pas le choix. En montant, j’ai perdu mon chausson. Je me suis mise à rire en me disant que ce n’était pas l’endroit pour jouer les cendrillons et qu’aucun prince charmant ne pourrait jamais me trouver là-haut ! Je suis arrivée sur la planche devant la porte fermée par une cordelette attachée à un bouton de porte ovale, comme ceux qu’il y avait chez Maminou. Je me suis demandé d’ailleurs si c’est là que papa l’avait récupéré. J’ai détaché la cordelette pour ouvrir. C’était tout sombre mais je savais qu’il y avait de la lumière, que papa avait installé un système.. il me fallait juste trouver comment allumer. Je tâtonnais donc à petits pas, en me demandant s’il y avait des choses, des meubles, si j’allais soudain buter contre des objets. Mais je ne butais contre rien, et je ne trouvais décidément pas la lumière. Alors j’abandonnais, après tout, je m’en fichais. Je voulais juste penser toute seule sans la présence de José, toujours silencieux maintenant, toujours immobile aussi, sans la présence de papa et maman toujours avec José. Et je décidais, une bonne fois pour toutes, que dans la cabane, je ne penserai ni à José, ni à papa et maman, ni d’ailleurs à Maminou. Je décidais d’interdire l’entrée de la cabane, non seulement à eux physiquement, mais aussi à ma pensée d’eux.

C’était si simple que je me demandais comment je n’y avais pas pensé auparavant ! Et c’est à ce moment là que j’ai décidé que la cabane serait à moi, que je l’appellerai la Cab’Ana. Je ne dirai rien à José pour ne pas lui faire de peine et je ne monterai pas dedans tant qu’il me verrait, mais elle serait mienne dorénavant. Je ne sais plus combien de temps je suis restée dans le noir, en silence en pensant à tous ces moments que j’allais enfin pouvoir passer seule, sûrement longtemps car papa m’a appelé avec un ton très inquiet. Ils n’avaient pas du se rendre compte que j’étais sortie de la maison et en regardant l’heure, ils ont dû avoir peur. Je suis descendu par l’échelle de cordes après avoir soigneusement remis la cordelette autour du bouton de porte à tâtons car je n’y voyais plus rien du tout. En bas, j’ai récupéré mon chausson et je suis rentrée en criant que j’arrivais.

Et voilà, comment vingt ans plus tard, je me rappelle cette prise de possession de la cabane de José. Papa n’a rien dit le lendemain, ni ensuite quand il m’a vu, en cachette de José bien sur, emporter quelques livres, une petite table d’osier, un tabouret, des bouteilles d’eau, un verre, des crayons de couleur et du papier dans la cabane. Rien, absolument rien, encore aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi il n’a rien dit, nous n’en avons jamais reparlé.

La première chose que j’ai faite, c’est une calligraphie. A l’époque j’avais commencé les calligraphies avec Loulia qui était professeur aux beaux-arts et qui animait des ateliers pour les enfants. Maman avait pensé que cela me ferait penser à autre chose. La première calligraphie réalisée dans la cabane , c’était son nom... mon nom à moi, Ana. Cab’Ana… Ensuite, toutes les choses que j’ai faites dans Cab’Ana… Tout. Quand je rentrais de l’école, j’y allais, c’est là que je répétais mes morceaux avec ma flûte traversière que j’avais commencé en même temps que la calligraphie.

Et surtout, surtout, je ne pensais pas à ma famille. Après la « fuite », de José, c’est ainsi que maman disait, plus rien ne semblait tourner rond dans la vraie maison. Moi, je n’y pensais que quand j’y étais. Le reste du temps, je lisais, je jouais et je dessinais dans Cab’Ana. Plus tard, j’y faisais aussi mes devoirs et quand j’ai passé le baccalauréat, je me souviens y avoir élu domicile puisque j’y dormais. J’avais installé un petit matelas et emporté plusieurs couettes. Je ne permettais à personne d’y monter et mon désir était étrangement respecté.

Même quand la vie a repris dans la maison quand papa a décidé de permettre à Loulia de venir vivre « avec lui ». Il n’a jamais dit « avec nous », et pour cause, je ne vivais pas vraiment dans la maison. J’y venais manger, regarder un peu la télévision de temps à autre. J’aimais certaines émissions bien précises et mon emploi du temps dans la maison était réglé sur les horaires de ces dernières.

Can’Ana était mon chez moi. Je n’en ai jamais vraiment eu d’autre.

Aujourd’hui, je me demande parfois si elle existe toujours.

Je ne suis jamais revenue la-bas. Dès que cela a été possible, papa a décidé de vendre la maison pour aller « refaire sa vie » avec Loulia ailleurs, loin de ce qui a été la vie de famille d’avant. Avant quoi ? me suis-je toujours demandé ? Avant la mort de José ? Avant le départ de maman ? Avant mon emménagement dans Cab’Ana ? J’avais 17 ans quand j’ai quitté tant la France que Cab’Ana, et tout ce qui avait été ma vie de solitaire studieuse. Passé mon bac avec une année d’avance, je me suis envolée loin, très loin, le plus loin possible de tout cet univers. Je savais qu’il le fallait.

Pourtant, il y a eu une seule exception à la solitude vécue dans Cab’Ana. J’avais 16 ans et demi quand cela s’est passé. Avec le recul des années, et la volonté d’effacer de ma mémoire certains des sentiments vécus à ce moment, j’ai fini par croire que j’avais tout rêvé. Mais ces derniers jours, pendant ce stage de sophrologie dans lequel m’a entraînée mon amie Lee, de manière étrange et inattendue, ces sentiments, plus de 20 ans après sont réapparus plus fort que jamais que dans aucun de mes rêves nocturnes.

C’était peu après la mort de José. Finalement, même José le plus résistant de tous, comme disait Maminou s’est lassé de son calvaire d’enfermement progressif. En fait, je crois que José et moi, toutes proportions gardées car moi je n’étais pas malade physiquement, nous vivions la même chose. Lui s’enfermait dans un silence et dans un désert de sensations inexorablement, et moi, je suivais le même mouvement. Les événements se déroulaient en dehors de moi, sans me toucher vraiment, du moins en dehors de Cab’Ana. En fait, je ne m’exprimais en écrivant ou en jouant de la flûte que dans Cab ‘Ana. Le reste du temps, je répondais aux questions par monosyllabes « oui, non, peut-être, bien sur, pas question… », je ne montrais rien de ce que je ressentais (d’ailleurs la seule à vouloir connaître certains d’entre eux, c’était Maminou à qui invariablement, je répondais : « Mais bien sur que ça va, moi je ne suis pas malade ! »).

Je refusais les concerts auxquels, pourtant, mon professeur tenait à me faire participer disant que j’étais assez douée pour cela. Je jouais sans cesse le même morceau quand on me demandait une prestation lors des rares occasions familiales où on me le demandait (Danse de la chèvre de Honegger), tous les autres étaient pour moi et moi seule dans Cab’Ana.

Un soir, je jouais un morceau de Mozart quand soudain je me rendis compte que je n’étais absolument pas seule à le jouer. Un piano m’accompagnait. Interloquée, je cessais de jouer. Le piano cessa aussi. Je pensais avoir rêvé ce piano et repris là où je m’étais arrêtée. De nouveau, après quelques secondes, le piano repris sa mélodie d’accompagnement. Cette fois, je ne m’arrêtais pas.

Je ne savais pas, n’avais jamais remarqué avant que quelqu’un dans le voisinage avait un piano. Cet inconnu et moi avons ainsi joué l’intégralité du morceau et quand je jouais la dernière note, je me rendis compte que cela m’avait énormément plu.

Pour la première fois, j’avais partagé de loin en étant dans Cab’Ana quelque chose avec quelqu’un. C’était une sensation étrange et nouvelle. Le piano était silencieux et je me demandais si je devais reprendre un autre air pour retrouver cette sensation de partage… quand commença une mélodie que j’identifiais aussitôt. Je la connaissais et décidai de rentrer dans ce jeu…

Ces partitions à deux continuèrent plusieurs semaines durant. Je savais où était le piano et l’inconnu qui interprétait avec moi un ensemble d’airs que j’avais toujours joué seule auparavant. M’avait-il entendue et avait-il appris les accompagnements, ou les connaissait-il avant ? Qui était-il ? Pour la première fois aussi, je me posais des questions sur quelqu’un de l’extérieur dans mon petit univers solitaire.

Mais je ne cherchais pourtant pas à savoir qui il était. D’ailleurs, je lui avais attribué une personnalité masculine sans savoir pourquoi. Ce pourrait être une femme bien sur. Mais ce mystère me plaisait, il faisait partie du jeu que nous avions commencé avec le morceau de Mozart. Je ne souhaitais pas le briser juste par curiosité.

Loulia un jour, me demanda qui jouait avec moi le soir. Je lui répondis que je n’en savais rien et cela l’étonna énormément. Elle me demanda si je voulais qu’elle se renseigne et je lui répondis qu’elle pouvait le faire si elle le souhaitait, mais que cela ne m’intéressait pas. J’aimais jouer ainsi, mais je n’avais pas envie de quitter Cab’Ana, ce qui pourrait arriver si la personne qui jouait avec moi me le demandait.

Loulia répondit que je devrais le faire, comme mon professeur, elle me poussait à faire des concerts en permanence contrairement à papa qui me laissait tranquille, la plupart du temps.

Et puis un jour, mon mystérieux compagnon de musique disparut. Ou plutôt, je continuais à jouer seule. Je me sentis, c’est étrange, seule alors que jamais auparavant je n’avais ressenti ce sentiment. Quand je montais dans Cab’Ana et commençait à jouer, je me mis à espérer secrètement que recommence ce jeu. Mais j’étais toujours déçue. Plus de piano, plus de compagnon de musique. Je commençais à me reprocher de ne pas avoir cherché à savoir qui il était. J’étais tellement sûre que le plaisir de jouer ensemble de cette manière était partagé que je n’avais pas pensé que cela pourrait s’arrêter si vite, si brusquement. Petit à petit, le sentiment de déception s’empara de moi si fort que j’en arrivais pour la toute première fois de ma vie à appréhender de monter l’échelle de cordes et de dénouer la cordelette du bouton de porte. Je savais qu’en rentrant un fol espoir m’envahirait, celui de réentendre le piano. Je me disais que je ne serai pas en mesure de vivre de nouveau une déception face au silence ou à la mélodie solitaire de ma flûte.

Vingt ans après, juste à la fin de cette séance de sophrologie, je ressens ce manque et cette déception violente. Ce sentiment qui m’étreint et me serre le cœur quand je finissais la dernière note. Un jour, je n’ai pas osé lever la cordelette. Je ne suis pas rentrée dans Cab’Ana. J’ai refermé à jamais ces heures de solitude pour me plonger dans un tourbillon virevoltant de rencontres. Je suis partie loin, très loin de Cab’Ana. Je ne regrette pas ce geste. Je sais que c’est grâce à cet inconnu musicien, qui n’en a jamais rien su, et c’est sûrement mieux ainsi. Cab’Ana est restée inviolée du moins physiquement, mais pas moralement par cet inconnu qui m’a permis de la quitter pour toujours.

Texte écrit a la demande de Marc, il y a quelques années..

lundi 22 mars 2010

Palme pimbêche-pétasse (utile)

Que pour les filles la chaine Youtube, j'vous le dit, elle m'a fait mourir de rire la petite ! Un clône, au secours !! Ne pas oublier de regarder le cadeau en commentaire avec sa copine !





en prime !


Sans rire, c'est bourré de conseil utiles en plus, et la pour une fois, j'suis sérieuse !!
C'est pas une blague, la preuve ! Et y'en a pour tous les goûts !

La preuve 1
La preuve 2
La preuve 3


Conclusion : la clé d'un bon maquillage, ce sont de bons pinceaux !

jeudi 18 mars 2010

Manque


© Christel
Tu m'avais dit que tu ne voulais pas être dans mes rêves
Mais je ne t'ai pas cru.
Tu m'avais dit que tu voulais partir
Mais je n'avais pas compris
Tu m'avais appris à douter de l'irréalité des sentiments
Mais je ne savais pas
à quel point tu allais me manquer.
La réalité est parfois si iréelle que j'ai aujourd'hui envie de ne pas dormir, de rester eveillée à jamais, de ne pas rêver à un autre réel que celui d'aujourd'hui, dans lequel tu n'es plus.

en hommage a Marc ce soir.

Hasta dentro de par de años alli arrriba, sobreviviente...

mercredi 17 mars 2010

Porte à mystères


© Diego

Porte des champs,
elle me rappelle la porte de mon oncle
celle du fond du jardin
qui ouvrait vers le potager
Je ne l'ai jamais franchie
Je le voyais de temps à autre
y aller

Mais c'etait son mystère.
Il y avait même un vieux cadenas rouillé
qui grinçait quand il l'ouvrait.
Bizarre ces reflets du bois
un jour de soleil
brillant

Finalement, moi aussi,
j'ai ma porte à mystères que j'ouvre souvent
je n'y invite pas grand monde,
mais elle n'a pas de serrure,
ni de cadenas
de fer

Elle est ma porte à mystères...


Merci pour la photographie de la porte à mystères, Diego...

mardi 16 mars 2010

C'est l'heure


C'est l'heure
L'heure de la journée où se confondent jour et nuit
L'heure entre chien et loup
L'heure où tout devient flou
Les contours
Les lumières
Les ombres et leurs mystères
C'est l'heure
L'heure de la journée où je pense à toi
L'heure entre chienne et louve
L'heure où tout devient clair
Les désirs
Les couleurs de mon âme
Les baisers et leur douceur
C'est l'heure
Cette heure là, que je partage avec toi.
Ce jour

lundi 15 mars 2010

AMSTERDAM


© Christel

Je vous emmène à....

AMSTERDAM

L'eau, voici le maître mot. Elle semble figée, et pourtant elle guide nos pas, partout. Plus de 1500 ponts courbent l'échine pour l'honorer. À Amsterdam, on ne change pas de trottoir facilement. Il faut contourner l'eau pour aller chercher un pont plus loin. L'eau, partout canalisée, dicte notre parcours. Et on se laisse séduire. Autour de ses canaux, des milliers d'étonnantes demeures qui se penchent doucement en murmurant : « Canal, suis-je toujours la plus belle du quartier ? »
Amsterdam est comme une vitrine du temps. Ville ouverte sur son histoire comme sur son futur. Ici, pas de volets ni de barreaux aux fenêtres. Il n'y a rien à cacher. On s'y promène comme dans un gros village. On s'y perd facilement, mais d'instinct on retrouve son chemin. Et c'est toute la magie de cette capitale que de s'offrir sans détour ni faux-semblant. Voici une ville souriante et humble à la fois, où lkes gens s'arrêtent pour vous indiquer le chemin s'ils vous voient le nez dansune carte, l'air perdu !

Amsterdam, on aime car on ne peut faire autrement. On voudrait lui trouver au moins un défaut : mais voici qu'un bouquet de jeunes filles passe à vélo, le dos droit, le guidon haut, suivi par un cortège de rires ; mais voici qu'un vieux café sans âge nous appelle de ses dizaines de petites bougies qui scintillent en vitrine. Pas besoin d'évoquer les musées, la rue a tellement à offrir.

Si vous avez envie d'une bonne bière dans un joli café brun (de Prins - Prinsengracht 124). on y mange aussi ! Si vous avez faim, mais on n'a pas testé !

Du coté de Vondelpark


Près du Tropomuseum, Oosterpark avec ses scupltures en pleine nature
Et le tropenmuseum lui même avec ses jolies collections.


Pour aller écouter du jazz, deux bonnes, très bonnes adresses :
Le dernier weekend du mois jazzcuzzi, libre entrée à tous les musiciens qui veulent taper un beuf sympa, et le public en raffole. On y retournerait bien !


Juste à coté pour aller manger se trouve le bazar... Witte de Withstraat 16. On y mnga arabe dans un grand hall rénové d'un bâtiment commercial...

Ou sinon, le bar jazzalto café dans la zone la plus vivante d’Amsterdam, le leidseplein (restaurants, café, discothèques..) L'adresse est Korte Leidsedwarsstraat 115.

Et pour dormir, je ne saurai trop vous conseiller le New Amsterdam
La suite demain !!!!

dimanche 14 mars 2010

Tranquilo






Bajo los arboles
La plaza vive
se habla
de todo un poco...
otros pasean


Photos de D. Cardalliaguet

samedi 13 mars 2010

Bestiole


Cette bestiole
Elle m'agace
Elle m'escargasse
Elle est ragasse
Je l'ecargrasserais bien !
Crasse bestiole !

vendredi 12 mars 2010

Fesses


© Christel
FESSES, FESSES, FESSES,
DE MARBRE, DE PIERRE, DE CHAIR,
FESSES, FESSES, FESSES,
RONDES....
SI RONDES...
FESSES...

jeudi 11 mars 2010

Pedro Guerra, tienen miedo





Tienen miedo del amor y no saber amar
Tienen miedo de la sombra y miedo de la luz
Tienen miedo de pedir y miedo de callar
Miedo que da miedo del miedo que da.
Tienen miedo de subir y miedo de bajar
Tienen miedo de la noche y miedo del azul
Tienen miedo de escupir y miedo de aguantar
Miedo que da miedo del miedo que da.

El miedo es una sombra que el temor no esquiva
El miedo es una trampa que atrapó al amor
El miedo es la palanca que apagó la vida
El miedo es una grieta que agrandó el dolor.

tienen miedo de reír y miedo de llorar
tienen miedo de encontrarse y miedo de no ser
tienen miedo de decir y miedo de escuchar
miedo que da miedo del miedo que da
el miedo es una raya que separa el mundo
el miedo es una casa donde nadie va
el miedo es como un lazo que se aprieta en nudo
el miedo es una fuerza que me impide andar.

Tienen miedo de la gente y de la soledad
Tienen miedo de la vida y miedo de morir
tienen miedo de quedarse y miedo de escapar
miedo que da miedo del miedo que da

Tienen miedo de encender y miedo de apagar
Tienen miedo de aguardar y miedo de partir
Tienen miedo de correr y miedo de parar
Miedo que da miedo del miedo que da.
Tienen miedo de caer y miedo de avanzar
Tienen miedo de amarrar y miedo de romper
Tienen miedo de exigir y miedo de pasar
Miedo que da miedo del miedo que da
Miedo de mirar el fondo


Escuche esta cancion en un momento cuando justamente la necesitaba escuchar...

¿El miedo, para qué?

Pues por el miedo en si mismo...

mercredi 10 mars 2010

Chi qu'a dit Juan.. Ci qu'a dit Juan chi m'a dit...

Sabes? Yo era un apasionado de la Filosofía. Me encantó mientras la estudiaba en el instituto y sigue gustándome, de modo que cuando tengo tiempo procuro leer o releer algo. Y no recuerdo exactamente si fue Hegel quien hablando de la Verdad de las cosas, le contaba a un alumno lo siguiente:
- Intenta decirme una Verdad que lo sea constantemente.
El alumno, se queda un rato pensando y le responde:
- Es de día. Esa es una Verdad
Pero obviamente, pasaron las horas y el día se transformó en noche. Y el maestro le demostró al alumno que una Verdad absoluta cambia con el paso del tiempo o de las circunstancias que la rodean.

Chi qu'a la qui dit Merci...

mardi 9 mars 2010

Des mots bizarroides.. youpi ! Je les aime bien ceux-las, et vous?


TÉTRACAPILLECTOMIE : nom féminin, [chirurgie rhétorique] Science de la découpe des cheveux en quatre. En d'autres termes, art du chipotage...
Dire : Votre discours est capillotracté, j'en ai peur... Ne pas dire : T'es très cap', Tommy !

ABOULIE : Féminin, Terme forgé au milieu du XIXe siècle sur un mot grec «vouloir», puis utilisé par Théodule Ribot dans son étude sur les maladies de volonté (1883). Etat se caractérisant par la diminution ou la disparition de la volonté, accompagné d’un ralentissement. Dire : Le petit Barnabé m’inquiète, il frise l’aboulie. Ne pas dire : L’aboulie caractérise les castrats.

ALCOOLYTE : adj, Compagnon de beuverie. Dire : Guillaume s'en allait, titubant, avec ses deux alcoolytes. Ne pas dire : Un verre d'alcoolyte, s'il vous plait!

ANTÉLAPSAIRE : religion, période avant le péché originel (temps d'Adam et Eve).mDire : l'insouciance de la période antélapsaire a été bien vite oubliée Ne pas dire : il n'y avait rien avant l'antélapsaire

APORIE : Féminin, Du latin eclésiastique apria, de l'adjectif grec : «impassable», sur-privatif : «passage». Impasse logique sans issue envisageable. Difficulté de raisonnement insurmontable. Dire : Notre raisonnement nous conduit à une aporie. Ne pas dire : La pomme aporie.

BEAVIS : neutre, insulte à une personne que l'on traite d'imbécile. Dire : t'es vraiment qu'un beavis . Ne pas dire : monsieur le proviseur vous etes un beavis
dolata christophe
CAPPILOTRACTÉ : adj, Tiré par les cheveux. Dire : Il énonçait des mots capillotractés. Ne pas dire : Il a un tracteur capille au tracté

CEPHALORECTUMIE : f, Avoir la tête dans le cul. Dire : Ce matin-là, il souffrait d'une cephalorectumie aigüe. Ne pas dire : Quel cephalorectumie

DÉRÉLICTION : n.f, [Litterature] Etat d'abandon et de solitude complète. Dire : Le parti communiste est dans un état de déréliction complète.
Ne pas dire : Déréliction du président Jacques Chirac avec 82,5% des voix. (remplacer "avec" par "malgré" et la phrase devient correcte)

ENTELECHIA : n, f, [philosophie] ou entelechie, Fait d'avoir sa fin en soi-même donc d'être dans un état d'achèvement, de perfection. Parfait accomplissement de toute chose. Dire : N'estes vous pas ma seule Entelechie? c'est à dire, ma seule perfection, ma seule âme, qui causés en moy tout mouvement tant naturel que volontaire? Ronsard. Ne pas dire : -entelechia ! - à vos souhaits !

ESTOPPEL : n.m., [Dr.intern.] Objection s'opposant à ce que, au cours d'une instance, une partie soutienne une position qui, bien qu'éventuellement conforme à la réalité, contredit une position antérieurement soutenue ou qu'elle prétend soutenir au cour de la même instance.
Dire : la stratégie de l'OTAN se heurte à l'estoppel chinois. Ne pas dire : "estoppel qui à encore piqué ma place de parking"

HABITUS : n.m., [(med)] Aspect exterieur du corps, de la face, en rapport avec l'etat de sante ou de maladie. Dire : A force de jouer les larbins de TOTAL sur les plages bretonnes j'ai l'habitus sacrement degradé. Ne pas dire : T'habitus ? Bourg-la- Reine ou Choisy-le-roi ?

MISONÉISME : masc., Aversion envers toute nouveauté, tout changement. Dire : Cette jeune demoiselle était affectée de misonéisme. Elle avait peur du changement. Ne pas dire : En Crête, rien ne change. Parfois il y a des tremblements de Terre. Mais c'est la faute au roi du coin. Ce sont des minoséismes.

NYCTALOPE : , faculté de voir la nuit. Dire : on peut être nyctalope, cénobite, presbyte, écouter Presley et habiter Morlaix. Ne pas dire : la chatte de ma sœur est nyctalope.

NYCTHÉMÈRE : nom masculin, [1846, du grec nux, nuktos "nuit" et hémera "jour".] espace de temps comprenant un jour et une nuit et correspondant à un cycle biologique. Dire : Les moutisques, bons nycthémères, en profitent pour se reproduire. Ne pas dire : Les moustiques en profitent pour se reproduire et nycthémères.

OUITOPHATHIQUE : masculin, personne qui dit TOUJOURS oui. Dire : / Ne pas dire : merci l'ouitopathique

PIACULAIRE : , adj. Qui sert à réparer une faute, un crime, par la peine qu'on subit Syn.: expiatoire, réparatoire, compensatoire . Dire : un geste piaculaire

PSITTACISME : n.m., (du lat. psittacus "perroquet"). Répétition mécanique de phrases, de formules par un sujet qui ne les comprend pas.
Dire : Il s'exaspère aussitôt et se contente, pur psittacisme de la haine, de répéter en parlant plus fort, en gonflant son jabot et en battant des ailes, ce qu'il a toujours dit sans en changer un mot. Ne pas dire : Le psittacisme a été crée par un célèbre obsédé sexuel autrichien.

SEBIZER : , Attirer la femelle névrosée. Repérer une proie qui a des difficultés psychologiques.Celle ci refletera ses problemes sur son prédateur. La sebization est un processus assez long et très répétitif. Dire : tu ne vas quand même pas la sebizer!

SIALAGOGUE : f, [Méd.] Qui provoque l'excrétion de salive. Dire : Cette tarte aux concombres est sialagogue. Ne pas dire : Y'a pas des œufs à manger? Si, à la gogue..

dimanche 7 mars 2010

Humeur de bélier


© Christel

La photo vient du chateau de Nice (France)

Le bélier. Il symbolise la force génésique qui éveille l'homme au monde et assure la reconduction du cycle vital, au printemps de la vie comme à celui des saisons. C'est pourquoi il allie fougue et générosité à uneobstination qui peut conduire à l'aveuglement. Du moins ainsi parlent les astrologues. La force du bélier s'assimile au jaillissement de la vitalité première, à l'élan primitif de la vie. La tradition dit que le verbe du bélier est rouge et or, avec des affinités astrales avec Mars et le Soleil. Un verbe agressif qui corrrespond à une nature tumultueuse et bouillonnante, voire convulsive.
Et les mythes le confirment..
d'Amon l"egyptien (divinité de l'air et de la fécondité) à Jupiter ou Hermés-Kriophore... sans oublier Apollon-Karneiros, dieu du bélier de Sparte..
Mais le bélier est aussi la machine qui permet d'abattre portes et murs d'une ville assiégée..

jeudi 4 mars 2010

La ville, la nuit de l'avion..



© Christel

09 Septembre 2008

Dans la série je me rappelle (post oubliés)

C'est beau une ville la nuit, vue de l'avion. Cette ville là c'est Paris et c'était ce soir au retour de mon périple hollandais. Cela m'a fait penser a ce superbe programme radiophonique qui portait presque le même nom !
Donc vol de nuit pas très littéraire, mais en photo....

mercredi 3 mars 2010

L'intelligence est le seul outil qui permette à l'Homme de mesurer son malheur....



Ça fait toujours du bien, les soirs où on ne sait pas quoi faire..... :)

Le jour où.... on se fera traiter de espèce de QI de 130 au lieu de espèce de bac+5 !!

mardi 2 mars 2010

Il n'a pas changé ou si peu !!


Van Damme et Cannes
Hochgeladen von LEXPRESS. - Sieh vorgestellte Filme und komplette TV Shows an.

DIXIT Jean Claude Van Damme qui, parfois parle, c’est bizarre de lui, comme Delon, à la troisième personne, écoutez le bien ! « Cette année je ne me fais pas remarquer, à 47 ans, j’ai plus l’âge et je dois faire des bons films ».
Van Damme donc qui parle des bateaux, de sa famille (et de sa femme accessoirement) !

Vu sur

Des hiboux en veux-tu, en voilou !





Fan de hibou, accrochez vous, c'est le blog a ne pas manquer, aussi pour ceux qui aiment le tatouage !

Il y en aura pour tous les gouts, du plus stylisé au plus trash ! Du plus discret au plus voyant ! Du plus noir et blanc au plus coloré.

Mon préféré toutes catégories confondues en haut !

lundi 1 mars 2010

Portraits á San Francisco par Mercedes Mc Andrew






Ce projet la m'a plu, une photographe, MERCEDES MC ANDREW qui venait d'arriver á San Francisco a commencé un projet de photographie: faire des portraits de gens dans la rue, un par jour. Le blog qui retrace le projet s'appelle l'image quotidienne.

Le rapeur tuberculeux ou le tuberculeux rapeur ?



Je pianote, regarde des blogs un peu partout et tombe sur le blog d'e-clecticsm. Pas inintéressant du tout, son dernier billet sur un australien un peu fou nommé Christiaan Van Vuuren qui lors d'un voyage aux Etats-Unis a attrapé la tuberculose, une histoire á son profit tritounette mais que le personnage a su retourner en sa faveur. Rapeur, il raconte son histoire de l'hopital où il est en quarantaine, voyez vous meme sur sa chaine de youtube.