LE BLOG DE CHRISTEL

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Chabadabada.....

Le dessin ci-dessus est de François Matton

samedi 16 janvier 2021

Wontons frits au porc et aux champignons

 


Ingredients 

250 gr de porc haché, 

1/2 tasse de champignons de Paris bruns ou shitake finement hachés,

 1/4 tasse d’oignon vert émincé, 

1 cuillère à soupe de sauce soja, 

1 cuillère à café d’huile de sésame grillée, 

1 cuillère à soupe de gingembre rapé et une a café de citronnelle,

 1 cuillère à café d’ail émincé et 5 épices chinois á volonté ! 

et bien sur un paquet de carrés de pâte à Wonton á acheter au supermarché chinois !

Huile de friture.

Sauce Chili douce ou soja pour l'accompagnement. 

Les faire 

Hachez le tout. Mélangez, cuisinez dans une poêle. 

Laissez refroidir. 

Formez les wontons. 

Suivez le lien internet pour savoir les former: 

Pour les plier correctement

Frire à 170 degrés quelques minutes. 




lundi 7 septembre 2020

Carlito, graffs et autres idées à Rosario (Argentine)

 

Carlito, graffs et autres idées à Rosario (Argentine)

Je me suis demandé si en cette période pendant laquelle les voyages ne sont pas à l'ordre du jour, restrictions á cause de la pandémie de la Covid obligent, écrire un article dans cette édition serait une bonne idée. En fin de compte, je me suis décidée á le faire.

 

Suite á un échange avec Boris, le rédacteur de cette édition où nous regrettions tous les deux que les éditions collectives n'aient pas vraiment fonctionné sur Médiapart,je me suis décidée à participer de nouveau aux éditions. Du coup, j'ai même décidé, si je me remettais á publier quoi que ce soit, de le faire seulement sur les éditions et pas sur un blog personnel. 

Et donc aujourd'hui dans l'édition Voyages, lieux, tables et images, je vous emmène à Rosario en Argentine. Pourquoi Rosario? Parce que c'est le lieu de naissance de mon compagnon et j'y suis allée plusieurs fois ces dernières années. 

Suite á un échange avec Boris, le rédacteur de cette édition où nous regrettions tous les deux que les éditions collectives n'aient pas vraiment fonctionné sur Médiapart,je me suis décidée à participer de nouveau aux éditions. Du coup, j'ai même décidé, si je me remettais á publier quoi que ce soit, de le faire seulement sur les éditions et pas sur un blog personnel. 

Et donc aujourd'hui dans l'édition Voyages, lieux, tables et images, je vous emmène à Rosario en Argentine. Pourquoi Rosario? Parce que c'est le lieu de naissance de mon compagnon et j'y suis allée plusieurs fois ces dernières années. 

Rosario, vue de la cathédrale et du fleuve Panamá  © Christel

Rosario est avant tout une grande ville. Petite, certes en comparaison avec Buenos Aires, mais qui peut rivaliser avec la mégalopole argentine !  Á Rosario vivent environ 1 161 200 habitants. La majorité des habitants sont des descendants d'italien et d'espagnols, ce qui est le cas de mon compagnon. Mais il en existe aussi beaucoup d'autres origines ou ethnies (Polonais, Britanniques, Français, Allemands, Suisses, Turcs, Russes, Syriens et Libanais). De plus, depuis des années, Rosario reçoit un important flux de migration interne, principalement de la province du Chaco (nord-est du pays) et de l'ethnie aborigène  Toba, qui vivant dans une extrême pauvreté dans leur région d'origine, cherchent un destin meilleur dans la grande ville, ce que généralement ils ne rencontrent pas et se retrouvent dès lors dans des villas misérables, qui se situent autour de la ville formant une espèce de couronne triste.

Outre qu’elle est connue mondialement pour être le lieu de naissance de Messi, Rosario se situe au bord du Paraná, à 285 km au nord-ouest de Buenos Aires et est plus grande ville de la province de Sante-Fe. Elle constitue un important port fluvial sur la rive occidentale du Paraná, accessible à des vaisseaux de haute mer.


Vue de la promenade au bord du Panamá © Christel

La ville se construit autour de la place Veinticinco de Mayo (25 mai), aux environs de laquelle se trouvent le bâtiment de la Municipalité (le Palacio de los Leones), la Basilique cathédrale de Nuestra Señora del Rosario, les édifices du palais de la Poste, le Museo de Arte Decorativo (Musée d'Art Décoratif) et la Bola de Nieve (Boule de Neige), un édifice d'habitations emblématique de la ville. Rosario est une des rares villes d'Amérique du Sud à compter de nombreux édifices de style Art nouveau. Les rues de Rosario, comme dans presque toutes les grandes villes argentines, suivent avec régularité le tracé en damier ou quadrangulaire du plan d'origine.


Statue : Monument au drapeau © Christel


Boule de neige © Christel

Voilà pour les informations mais aujourd’hui, je voulais surtout vous parler de ce qui m’a le plus plu dans la ville et qui tombe á pic pour cette édition qui se consacre aux voyages, aux lieux et á ses tables et ses images. Rosario a une véritable culture de l’art mural et c’est une ballade magnifique á ne pas manquer. Il suffit de lever la tête ou juste de …..regarder les murs. Les lieux où déguster de bonnes choses n’y manquent pas, ou en tous les cas n’y manquaient pas avant la crise du Covid. Mon dernier voyage datant d’avant la crise, j’ose espérer que les restaurants que je vais citer existent toujours !

En 2017, la ville lance une sorte de concours où accourent nombre d’artistes. Déjà auparavant, la ville avait connu l’émergence de nombreux artistes. Les devantures des magasins quand elles se ferment révèlent des œuvres magnifiques et les murs et façades sont eux-aussi souvent superbes. Le centre pour la jeunesse est couvert de graffs absolument remarquables.

Et ce qui me plait le plus, les œuvres féminines, rares dans le Street-Art sont bel et bien là. La jeune artiste rosarine Aymará Sosa le souligne avec talent dans un article récent. Ce qu’elle dit dans cet article est très intéressant. Elle parle du fait que la ville change vite et que les œuvres murales sont souvent par nature éphémères Du coup, dit-elle, „La photo que l’on prend du mur est ce qui va perdurer. Dans les quartiers, les gens s’approprient plus les murs et les respectent mais dans le centre, tout est en mutation permamente et les peintures murales ont moins de chances de rester.


Graff Aymará Sosa

La foto que uno le saca al mural es la que va perdurar”, señala Aymará al respecto y añade que “en los barrios la gente se suele apropiar más de los murales y se respetan más las paredes, pero en el centro mutan muchísimo y tienen menos chance de perdura“.

Raison de plus pour garder les photographies que l’on en fait puisque, comme le dit Aymará, ce sont celles-ci qui restent pour prouver que l’œuvre a existé !

Un autre artiste, Dimas, lui voit sa tâche comme un embellissement de la ville, ce que je ne peux que confirmer. Celui qui fait dire à Messi dans une de ses fresques :„Se tromper est humain, pardonner est d’une autre planète“ dit aussi : „J‘ai peint dans tout Rosario. Une partie de mon projet personnel est d’envahir artistiquement la ville et de l’embellir. Les quartiers m’enchantent, faire des œuvres que sinon on doit voir en centre-ville


Graff Dimas 

Pinté en todo Rosario. Parte de mi proyecto personal es una invasión artística en la ciudad, un embellecimiento. Los barrios me encantan, llevar obras que sino tendrían que verlas en el centro“.

Vivre de son art reste toujours une question ouverte á laquelle répond clairement Ulises Baine,  autre artiste de Rosario, dans cet article. Dans un de ses écrits, il dit qu'il a pour but de triompher artistiquement avant d’être mort. Il sait que l’art est le „dernier échelon“ des choses que les gens achètent et que peu sont ceux qui investissent dans l’art. Dans la galerie „Nomade“, il tente de convaincre que d’acheter un tableau au lieu d’un I-Phone permet d’embellir son espace et de construire son patrimoine. Intéressante réflexion ! Personnellement, je garde les deux !

En Nómade estamos tratando de fomentar la venta, por eso decimos: en vez de un I Phone, comprate un cuadro, armá tu propia colección, embellece tus espacios y tené tu patrimonio”

Des artistes étrangers viennent aussi á Rosario. J’en ai sûrement manqué beaucoup lors de mes promenades mais celles-ci ont attiré mon attention. Lors du projet „Persianas“ des artistes sont venus de partout pour peindre les devantures de plusieurs magasins.  Les filles de Barcelone étaient là, les I Medianeras. Allez voir leur site, elles sont géniales ! Moi, si seulement j’avais une devanture à faire peindre, je sais qui je contacterais !



Graff I Medianeras

Mais assez parlé d’art dans les rues, montrons-le.

 


Graff Collection 1 © Christel





Graff Collection 2 © Christel

 


Graff Collection 3 © Christel

     


Graff Collection 4 © Christel

 


Graff Collection 5 © Christel

 

 Dans la deuxième partie de ce billet, je vais me consacrer á une spécialité culinaire de la ville. Loin de vous citer la longue liste des meilleures parillas de Rosario (à vous de les découvrir car je pourrais en faire un autre article), je vais vous parler du Carlito. J’en avais déjà parlé dans un petit article de mon édition mais je le reprends ici pour le plaisir d’en parler et de vous le faire déguster des yeux ! On ne rigole pas avec le Carlito à Rosario. Tous les ans, il y a un  concours annuel du meilleur Carlito de Rosario 

Reportage sur le Gorostarzu, un des participants de l’édition 2019 !

De quoi parle-t-on? 

D'un sandwich qui figure dans tous les bars: pain de mie, ketchup, jambon et fromage. Inventé par Ruben Ramirez du bar Cachito qui n'existe plus, c'est un sandwich délicieux qui existe aussi avec des variations. Une de mes adresses favorites puisque pas loin de là où nous étions, ce qui toujours un bon critère : Pizza Piazza


 

                                                                                    Carlito  ©Christel

La recette donc :

Ingrédients : pain de mie, jambon, fromage (mozarella ou autre), Ketschup, une cuillère de beurre

Beurrer de chaque côté de la tranche, placer le fromage et sur le fromage, mettre le Ketchup selon le goût, ajouter la tranche de jambon puis de nouveau de fromage. Refermez le sandwich et le mettre sur la grille du four. Toastez des deux côtés, environ dix minutes. Coupez en triangles et bon appétit. 

Variantes : Carlito Especial (avec des œufs et des poivrons) ou le Carlito á la dinde et au coeur de palmier. 

mercredi 26 août 2020

«Un lieu, une oeuvre»: Wolfenbüttel (Basse-Saxe) et polars locaux qui gagnent leurs lecteurs à coup sûr !

Quand je suis arrivée en Allemagne en 2009, sans parler bien la langue, un de mes professeurs d’allemand m’avait conseillé de m’acheter une télévision et de regarder "Tatort" (Lieu du crime).




Son argumentation était que, puisque la série se passe dans plusieurs régions d’Allemagne, cela me permettrait de bien saisir les accents et de découvrir l’Allemagne assise dans mon canapé. J’ai bien tenté de suivre son conseil... Mon copain m’a donc offert ma première télévision. En effet, je fais partie de cette tranche résistante peu nombreuse en France qui n’a jamais possédé de télévision. Chose faite ! Devant la télévision, j’ai bien regardé plusieurs épisodes, le dimanche soir à partir de 20 heures 15.

"Tatort", c’est une peu une institution en Allemagne. En novembre 1970 a été diffusé le premier de la série de plus de 900 épisodes. Le générique original est resté le même. Le principe est simple : chaque semaine c'est une équipe d'enquêteurs parmi les 21 réparties entre l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche qui se lance à la poursuite du meurtrier. Grâce à cette diversité des villes de l’action, chaque spectateur peut s'identifier au lieu où se déroule l´action. De plus, une petite touche supplémentaire apporte des repères identitaires et des sujets très actuels sont traités : émigration, intersexualité ou extrémisme de droite par exemple. Les scénarios sont simples et le meurtrier facile á deviner… mais bon, après tout 90 minutes d'action, de dizaines de cadavres et beaucoup de sang ne sont pas toujours nécessaires pour avoir un bon polar ! Pour les Allemands, il suffit de rajouter un sentiment de "Heimat“, C'est ce que le "Tatort“, retransmet depuis plus de quarante ans. Nous pourrions longtemps discuter sur la traduction de "Heimat“ mais nous aurions besoin d’un autre article de blog pour cela ! Pour faire court, il s’agit bien que le spectateur se reconnaisse dans un lieu qui lui est cher, une sorte de sentiment d’appartenance à un endroit ou, autrement dit, on se sent "comme à la maison". Ce qui colle bien avec la thématique de cette édition !

Se reconnaître dans une série ou un roman au travers des lieux décrits, voilà une tendance que la littérature policière a adoptée rapidement. Suivant la bonne recette de la série télévisée sont publiés en Allemagne nombre de polars locaux ("Regionalkrimi"). Les auteurs sont souvent originaires de la région qu’ils décrivent et le genre a le vent en poupe. On pourrait presque se faire un programme pour visiter l’Allemagne. Comme je cherche toujours á lire en allemand pour perfectionner mon niveau déjà meilleur (heureusement puisque je vis en Allemagne depuis plus de 10 ans et ai même récemment acquis la nationalité allemande), je m’achète régulièrement ces polars locaux. J’ai bien sûr commencé par les villes où j’ai habité en arrivant (Berlin et Wolfsburg), puis Wolfenbüttel en Basse-Saxe. Ma fascination pour le roman noir ne m’a jamais lâchée. En France, je crois que le terme est passé du roman de terroir au polar régional, ainsi la tendance est aussi populaire en France. Mon compatriote régional que je lis régulièrement, Michel Bussi est bien dans cette mouvance.

Voilà comment je me suis retrouvée à lire les polars de Petra A. Bauer et de Uwe Klausner, qui ont lieu dans la capitale allemande. Petra A. Bauer a grandi dans le quartier de Reinickendorf au nord de Berlin et continue d’y vivre avec sa famille. Uwe Klausner écrit des romans historiques et policiers, en particulier un de ses romans se passe à Berlin pendant la construction du mur de Berlin. Une bonne manière de revisiter l’histoire allemande quand on n’a été ni attentive ni particulièrement intéressée, comme moi, à l’école, il y a longtemps ! Il faut dire qu’à l’époque, l’Allemagne était loin d’être mon centre d’intérêt principal.

À Wolfsburg, j’ai découvert Manuela Kuck avec sa commissaire femme, Johanna Krass. Il fallait oser appeler son personnage comme cela (mortel, d’enfer ou bougrement selon la traduction choisie) !

Mais aujourd’hui, je veux parler d’un lieu et deux auteurs de la région : Hardy Crueger qui vit à Braunschweig et Arne Dessaul (originaire de Wolfenbüttel).

Hardy Crueger a écrit deux livres d'histoires courtes qui se passent autour d’une rivière traversant la région, l’Oker. De la source dans les montagnes du Harz à son embouchure, l’Oker, affluent de l’Aller et sous affluent de la Weser parcourt 128 kilomètres exactement. La rivière s’écoule alors en direction de Vienenburg puis elle bifurque vers le nord en direction de Braunschweig, traverse Schladen et Wolfenbüttel. A Braunschweig, elle se divise en deux canaux de dérivation entourant le centre-ville. L'ancien bras de l'Oker, qui traversait le centre-ville, a été recouvert et s'écoule aujourd'hui par un aqueduc souterrain- Enfin, l’Oker se jette dans l’Aller à Müden entre Gifhorn et Celle.

 Quoi de mieux qu’une rivière pour imaginer des histoires meurtrières inspirées de faits divers tout autour ?


L'Oker (á Leiferde) © Christel 

L’Oker à Wolfenbüttel traverse la ville de part en part. Un quartier pourrait s’appelait le petit venise car il y a plusieurs canaux dans la ville. On peut y naviguer en barque, on peut y faire du canoé, on peut se promener le long de la rivière, qui parfois peut déborder quand il pleut trop là-haut et que les barrages et digues n’arrêtent plus long qui déborde de son lit et inonde les caves des habitants qui ont la mauvaise idée d’habiter trop près. Pour qui habite ici, l’Oker fait tout simplement parti du paysage, d’où le pari gagné d’avance de cet auteur.


 Les activités canoé sur l'Oker © Christel 


Hardy Crueger est né à Oldenburg et a fait ses études à Braunschweig (sciences politiques, sociologie et histoire). Il est aussi musicien (guitariste) et a des expériences scéniques. Artiste très créatif et actif, il organise à Braunschweig et ailleurs des ateliers d’écriture de romans policiers et des lectures parfois très musicale accompagnées de musiciens de jazz, en particulier sur l’Oker, la rivière qui est le protagoniste de beaucoup de ses histoires. 



L'Oker (à Wolfenbüttel) © Christel

Je dois reconnaître qu’il y a un mélange de sentiments contraires lorsqu’on lit des scènes de crimes qui ont lieu dans des lieux connus. Entre fascination et rejet, on oscille sans savoir de quel côté penche la balance. L’ethnologue Thomas Hauschild voit dans le succès de ces romans noirs une forme de désir de fuir la mondialisation. Parce que le monde semble compliqué á comprendre, le polar régional offre une représentation plus simple dans lequel le bon et le mauvais sont clairement définis. Le mal local est plus facilement compréhensible que s’il se passe loin dans un autre pays et les comportements plus facilement reconnaissables, même si souvent un peu cliché (les gens du nord sont rigides, les gens du sud plus cool et les berlinois peu éduqués et polis ! Malheureusement le nombre de lecteurs est autant en chute libre qu’en France en Allemagne (selon les statistiques en 2008, 50% des allemands lisaient un roman noir par an, en 2015 seulement 44%). La qualité des romans est dite en chute elle-aussi et beaucoup trouvent les romans peu imaginatifs, comme un copier-coller d’auteurs du nord de l’Europe.


Moi, je trouve pourtant qu’il y a une littérature de romans noirs de grande qualité sur le marché. 

Le deuxième auteur, Arne Dessaul a fait sa scolarité dans un des deux gros lycées de Wolfenbüttel, installé dans ce qui a été le château des ducs de Braunschweig-Lunebourg. Il vit maintenant á Bochum. Son roman, „Trittbrettmörder“, dans lequel un lycéen règle ses comptes avec les anciens compagnons de baccalauréat m’a plu. Les personnages sont crédibles et l’intrigue tient la route avec sa logique propre, sans trop de sang mais avec des descriptions de la région qui sont réussies.

On se croirait chez Fred Vargas parfois chez cet auteur qui ne cache d’ailleurs pas son admiration pour Vargas même s’il dit que ses derniers romans lui semblent trop empli de mysticisme. Les siens ne le sont pas : on est dans un : mais qui diable est le meurtrier ? Avec un commissaire et adjoints mais avec un rythme qui fonctionne très bien.

L'Oker (á Leiferde) © Christel

Illustrations de la beauté énigmatique de la rivière, quelques photographies miennes de ces dernières années.

Site internet des auteurs non traduits en francais et á lire en allemand, donc !
Hardy Crueger : http://www.hardycrueger.de/index.html
Arne Dessaul : https://www.facebook.com/arne.dessaul

Autres références :

Petra A. Bauer : https://www.krimi-autorin.de/

Manuela Kuck : http://www.manuelakuck.de/

Uwe Klausner : https://de.wikipedia.org/wiki/Uwe_Klausner

Site de la ville de Wolfenbüttel : https://www.wolfenbuettel.de/

Tatort 50 Jahre : https://www.daserste.de/unterhaltung/krimi/tatort/index.html

 

vendredi 3 janvier 2020

Carlito de Rosario

Ce que vous ne saviez pas encore sur le sandwich toasté nommé Carlito de Rosario. 


Séjournant à Rosario dans la province de Santa Fe en Argentine, je ne résiste pas à l'idée de vous faire découvrir un savoureux sandwich local, le Carlito.
De quoi parle-t-on? 












D'un sandwich qui figure dans tous les bars: pain de mie, ketschup, jambon et fromage. Inventé par Ruben Ramirez du bar Cachito qui n'existe plus, c'est un sandwich délicieux qui existe aussi avec des variations (voir ci-dessous). 
Ingrédients : pain de mie, jambon, fromage (mozarella ou autre), Ketschup, une cuillère de beurre
Beurrer de chaque côté de la tranche, placer le fromage et sur le fromage, mettre le Ketschup selon le goût, ajouter la tranche de jambon puis de nouveau de fromage. Refermez le sandwich et le mettre sur la grille du four. Toastez des deux côtés,environ dix minutes. Coupez en triangles et bon appétit. 


Variantes : Carlito Especial (avec des oeufs et des poivrons) ou le Carlito á la dinde et au coeur de palmier. 

      Carlito especial
Ah, autre chose : on ne rigole pas avec le Carlito: concours annuel du meilleur Carlito de Rosario 
Reportage sur le Gorostarzu 

Milo Rau über Kolonialismus heute : „Illegale Flüchtlinge aus Afrika sind die modernen Sklaven" (Milo Rau sur le thème de la colonisation : les réfugiés illégaux d'Afrique sont des esclaves modernes)

Je viens de découvrir ce reportage et j'ai eu envie de le partager ici.
Il s'agit d'une interview de Milo Rau en allemand très intéressante sur un média á découvrir, si vous ne le connaissez pas déjà : https://www.deutschlandradio.de/
Yvan Sagnet, (Gianni Cipriano for The New York Time)


Milo Rau est dramaturge, directeur de théâtre, journaliste et essayiste suisse. Ce qui est fascinant chez cet homme, c'est sa manière de coller à la réalité et d'être, á mon avis, un véritable acteur du changement. Ces dramaturges, on les appelle controverse, moi je les appelle des génies !
Dans le film, le fils de Dieu est joué par l’activiste camerounais Yvan Sagnet, ses apôtres sont des réfugiés, des petits paysans, des activistes, des travailleurs du sexe. Ce que je trouve fabuleux, c'est que bien que les scènes sont jouées en costumes classiques, la péocupation centrale est que le parallèle dressé avec l’Europe actuelle. Jésus, le leader trahi par ses propres partisans se retrouve ici leader dans une situation politique atomisée.
Et la réalité rejoint la fiction, ce qui est encore plus fabuleux. Des gens comme Milo sont des acteurs du changement. Il nous en faut dix mille fois plus ! Il a beau dire que toute révolution est condamnée, je trouve que son action exemplaire justement peut rétablir la balance. Le message est clair et fort, surtout du fait que les acteurs non professionnels retrouvent leur dignité dans l'action. J'ai hâte de pouvoir voir le film tourné à Matera, ville qui me fascine. 


Tournage du film









A visiter : 
-le site de la révolte de la dignité : italien  https://rivolta-della-dignita.com/home/ 

jeudi 31 mars 2016

Renouveau



Il y a le renouveau. 

Il reprend. 

Il se surprend... 

à penser.. 

à écrire... 

et à être. 




Le renouveau, c'est aujourd'hui l'envie de recommencer à écrire et à partager ses pensées. Donc, je reprends et me surprend à penser, à écrire et à être, de nouveau. Tout au moins de nouveau présente sur la toile car d'être, je n'ai cessé. Juste un peu disparue cybernétiquement.


Photos : Vassy Valdallière (France-Normandie)
 © Christel




jeudi 7 janvier 2016

Pont de neige

Le pont, la neige et le manège
Mercredi sur le pont, sous la neige
Il fait froid, il fait gris et triste,
Et soudain, je pense au manège.
à celui des gens qui m'attriste.

Le manège, il tourne et tourne,
semble vouloir nous étourdir.
sans savoir de quoi il en retourne,
les gens semblent avoir à dire. 

"Et un, ce n'est pas possible
On les accueille les bras ouverts
ces files et files impossibles
et nous voilà bien verts ! "

"Et deux, mais bien sûr, 
que croyez-vous donc ?
si on accepte quelconque,
avec toutes ces blessures, 

c'est évident les problèmes ! "
Et trois, quel dilemme ! 
Que faire avec eux? 
Les renvoyer chez eux? 

Et moi, sur le pont, je pense
que tout cela est terrible ! 
d'opiner je me dispense, 
me sens soudain faillible. 

Pourtant, il faut bien dire
quelque chose de sensé. 
Pourtant il faut rebondir, 
et puis tenter de compenser. 

Sûrement une chose intelligente
penser, dire, en contre de tout cela. 
Sûrement une chose encourageante, 
Mais sur le pont, non, rien de cela. 

Demain peut-être, tiens j'en parlerai
à mes amis de tous les pays. 
Eux sauront quoi d'autre opiner
J'en suis certaine, pardi !