Elle décrit les situations de ces pays ou des enquêtes tendent à démontrer cette réalité. Elle s 'étonne du peu d' enquêtes françaises à ce sujet. Elle cite Jean-Christophe Dumont de l'’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) : «Lorsqu’un étranger arrive en France à l’âge actif, il n’a rien coûté à l’Etat en matière d’éducation et de formation. Même s’il est plus vulnérable au chômage, il reste proportionnellement plus longtemps dans la vie active. Il peut donc percevoir un peu plus d'allocations chômage, mais sans doute un peu moins de prestations vieillesse, et ce d’autant plus qu’une partie des immigrés retournent dans leur pays d’origine avant la retraite.» «La situation française, poursuit-il, est peut-être moins favorable que celle de l’Espagne et du Royaume-Uni : dans ces deux pays, les indicateurs économiques sont au vert. La croissance y est forte, le marché du travail recrute à tour de bras. Le taux d’emploi des migrants y est particulièrement élevé. Avec une spécificité anglaise : l’immigration y est plus qualifiée. Comme aux Etats-Unis, les migrants viennent plus souvent en France pour rejoindre leur famille que parce qu’ils y ont décroché un emploi. Dans ce contexte, il importe de tenir compte de coûts sociaux et d’éducation plus élevés. Cela dit, il y a une composante 'marché du travail' dans la migration familiale. Rejoindre sa famille n’empêche pas de travailler, loin de là. Par exemple en 2006, 88.000 entrées d’étrangers sur le marché du travail ont été enregistrées, dont seulement environ 10.000 au titre de l’immigration de travail. » «En prenant en compte tous ces éléments, non pas à un instant ‘t’ mais sur un cycle de vie, conclut-il, l’effet en terme de fiscalité ne peut être que positif, même s’il reste probablement modeste.»
Cela donne à réfléchir.... mais ce ne doit pas être dans l' air du temps de valoriser l' immigration..
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