jeudi 30 septembre 2010
Une jeunesse divisée (Etude Shell) - Gespaltene Jugend (Shell jugendstudie)
L'éducation et les systèmes éducatifs me passionnent, aussi ai-je lu cet article de ZEIT avec plaisir et ai décidé de le traduire. Pour pouvoir échanger sur ce dernier. Il me pose plusieurs questions et en particuliers les suivantes :
- je me demande si l'étude était faite en France, peut-être d'ailleurs existe-t-il une étude équivalente (dans ce cas merci de me l'indiquer) si nous aurions les mêmes remarques concernant la confiance dans les institutions que déclarent avoir les jeunes en Allemagne. "Tous les jeunes interrogés ont encore confiance dans les institutions, comme la police, la justice et aussi l'armée.". Mon sentiment est que non,les jeunes français en général me semblent moins confiants á ce niveau que les jeunes allemands, bien sur, vous me direz á juste titre que cela dépend du milieu et de la classe sociale, mais il me plairait assez d'en débattre.
-je pense que par contre là où se rejoignent les jeunes allemands et français, c'est dans ce sentiment de rejet des partis politiques en général, mais là aussi je pense que les partis politiques eux-mêmes se sont de longues années durant tiré des balles dans les pieds -si j'ose cette expression employer- en ne permettant pas aux jeunes de prendre leur place, et encore aujourd'hui, la classe politique tant allemande que française me semble peu encline á s'ouvrir, ce qui explique l'engagement des jeunes ailleurs que dans les partis ou alors nulle part !
("Plutôt que de s'engager dans un parti, ils se voient plutôt participer à une pétition ou encore manifester.")
Dommage car je pense comme le dit 'article qu'il y a là un énorme potentiel sous-estimé.
("Le chercheur social Albert voit cependant « un potentiel d'activité politique en sommeil extrêmement important" dans cette génération. La jeunesse n'est pas morose en ce qui concerne la politique. " La perte de confiance qui continue á se ressentir s'adresse en priorité à la politique du parti et à ses représentants, lit-on dans l'édude Shell.")
Une Jeunesse divisée
La jeunesse allemande est selon la nouvelle étude shell travailleuse et appliquée, axée vers la performance et attaché à la famille. Mais elle se divise de plus en plus entre les perdants et les gagnants.
Qu'est ce qui motive la jeunesse d'aujourd'hui la jeunesse ? La nouvelle étude montre que les jeunes misent avant tout sur la formation et la performance comme armes pour pouvoir s'assurer un meilleur avenir. En outre, ils s'appuient beaucoup sur leur famille. Grâce au soutien affectif de leur famille et avec la réussite scolaire, malgré la crise économique et des perspectives incertaines, ils sont, de manière étonnante, relativement optimistes. Le sociologue de Bielefeld Mathias Albert, qui avec d'autres chercheurs a interrogé pour cette étude plus de 2500 jeunes entre 12 et 25 ans, dit cependant que ceux qui n'ont pas les conditions précédentes restent en arrière. "Le fossé se creuse de plus en plus" affirme-t-il lors de la présentation de l'étude mardi dernier à Berlin. Le résultat de l'enquête démontre que les jeunes issus de milieux plus défavorisés n'envisagent pas leur futur de manière aussi positive que les autres.
Les auteurs de l'étude définissent comme "faibles socialement" les jeunes qui sont les moins formés et qui ont le moins de revenus. Souvent ces jeunes n'ont pas non plus de de diplômes et sont au chômage. Les écoliers ou étudiants issus de cette classe socialement faible appartiennent à la moyenne de ceux qui sortiront du système scolaire sans saucun diplôme. L'étude actuelle montre que dans ce contexte, les "deux monde de formation" s'éloignent toujours un peu plus. La plupart des jeunes savent parfaitement le rôle clé de la formation pour le vie professionnelle". Mais tous ne peuvent pas être de la partie dans le système professionnel et de formation allemand. Seulement quatre jeunes sur dix de la couche "inférieure" croient par conséquent que leurs désirs professionnels se réaliseront. Pour tous les jeunes interrogés, cela représente 70%.
Selon l'étude les jeunes les plus défavorisés passent beaucoup plus de temps à jouer aux jeux électronique sur l'ordinateur quand les autres lisent ou se lient socialement via facebook ou d'autres réseaux sociaux. Pour l'étude, de plus longs interviews particuliers avec des jeunes choisis ont aussi été conduits. Dans ces derniers, il s'est avéré que quelques jeunes s'évadent grâce aux jeux électroniques ou à télévision pour échapper à la pression énorme qui repose sur eux. Ils abandonnent simplement, oublient l'école et laissent tomber.
La différence sociale se remarque aussi das la différence des intérêts politiques des jeunes. La tendance en hausse est que plus d'un tiers (37%) disent être intéressés par la politique, en 2002 c'était seulement 30%. 6 sur 10 jeunes se disent en accord et satisfait avec la démocratie allemande. Les jeunes chômeurs disent souvent le contraire, un phénomène que les chercheurs ont déjà constaté lors d'études précédentes. La distanciation avec la démocratie n'a pas augmenté dans cette classe sociale.
Tous les jeunes interrogés ont encore confiance dans les institutions, comme la police, la justice et aussi l'armée. Toutefois, la plupart éprouvent un rejet pour les missions à l'étranger de l'armée allemande. Ici, la tendance a changé drastiquement - presque la moitié (46 %) de toutes les personnes interrogées ont encore exprimé en 2002 leur approbation de l'engagement à l'international de l'armée allemande. Lors de l'enquête actuelle ils n'étaient plus que 37% en accord. Le gouvernement fédéral, les politiciens et les religions ainsi que l'économie et les marchés financiers sont considérés avec scepticisme par les jeunes. Plutôt que de s'engager dans un parti, ils se voient plutôt participer à une pétition ou encore manifester. Quatre jeunes sur dix sont en outre engagés souvent sur le terrain au niveau social - mais cela est dépendant de la formation qu'ils suivent.
Le chercheur social Albert voit cependant « un potentiel d'activité politique en sommeil extrêmement important" dans cette génération. La jeunesse n'est pas morose en ce qui concerne la politique. " La perte de confiance qui continue á se ressentir s'adresse en priorité à la politique du parti et à ses représentants, lit-on dans l'édude Shell."
SHELL-JUGENDSTUDIE
Gespaltene Jugend
Die deutsche Jugend ist laut der neuen Shell-Studie fleißig, leistungsorientiert und familienverbunden. Aber sie zerfällt zunehmend in Gewinner und Verlierer
Was bewegt die Jugend von heute? Die neue Shell-Jugendstudie zeigt: Jugendliche schreiben mehr denn je Leistung und Bildung groß, um sich gegen unsichere Zukunftsperspektiven zu wappnen. Außerdem orientieren sie sich stark an ihrer Familie. Gestützt auf den emotionalen Rückhalt der Eltern und die eigenen Bildungserfolge blicken die allermeisten Jugendlichen trotz Wirtschaftskrise und unsicheren Zukunftsaussichten erstaunlich optimistisch nach vorn.
Der Bielefelder Soziologe Mathias Albert, der gemeinsam mit anderen Jugendforschern für die Studie mehr als 2500 Jugendliche im Alter zwischen 12 und 25 Jahren befragt hat, weiß aber auch: Wer diese Voraussetzungen nicht hat, der bleibt schon als junger Mensch abgeschlagen hinter den anderen zurück. "Die soziale Kluft wird größer", betonte er bei der Vorstellung der Studie am Dienstag in Berlin. So ist ein Ergebnis der Befragung, dass Jugendliche aus sozial schwachen Verhältnissen ihre eigene Zukunft deutlich weniger positiv einschätzen als ihre sonstigen Altersgenossen.
Als sozial schwach definieren die Autoren der Shell-Studie Jugendliche, die wenig gebildet sind und wenig Einkommen haben. Oftmals habe diese Gruppe gar keinen Schulabschluss und sei arbeitslos, heißt es in der Studie. Schüler aus sozial schwachen Verhältnissen gehen zudem überdurchschnittlich oft davon aus, dass sie den Schulabschluss nicht schaffen werden.
Die aktuelle Shell-Studie betont in diesem Zusammenhang, dass die "Bildungswelten" der Jugendlichen immer weiter auseinanderdriften. Die meisten jungen Menschen wüssten um die "Schlüsselrolle der Bildung für das weitere Leben." Doch nicht alle könnten im deutschen Schul- und Berufssystem mithalten. Nur vier von zehn Jugendlichen aus der unteren Schicht glauben demnach daran, dass sich ihre beruflichen Wünsche erfüllen werden – bei allen befragten Jugendlichen sind es hingegen 70 Prozent.Laut der Shell-Studie vertreiben sich vor allem jüngere männliche Jugendliche aus sozial benachteiligten Verhältnissen ihre Zeit mit Computerspielen – während ihre Altersgenossen lesen oder sich im Internet über soziale Netzwerke wie Facebook oder StudiVZ verknüpfen. Für die Shell-Studie wurden auch längere Einzelinterviews mit ausgewählten Jugendlichen geführt. Darin zeigte sich, dass manche Jugendliche sich durch Computerspielen oder Fernsehen dem enormen Druck entziehen, der auf ihnen lastet. Sie geben einfach auf, schmeißen die Schule hin und ziehen sich zurück.
Die sozialen Unterschiede zeigen sich in der Studie auch beim politischen Interesse der Jugendlichen. Dieses liegt zwar weiterhin auf sehr niedrigem Niveau, verzeichnet aber offenbar eine Tendenz nach oben: Mehr als jeder Dritte (37 Prozent) gibt laut der Studie an, politisch interessiert zu sein. 2002 waren es noch 30 Prozent der Befragten. Sechs von zehn Jugendlichen sind eigenen Angaben zufolge zufrieden mit der deutschen Demokratie. Arbeitslose Jugendliche äußern sich indes oftmals gegensätzlich – ein Phänomen, das die Forscher bereits aus früheren Studien kennen. Die Distanzierung von der Demokratie habe immerhin in dieser Schicht nicht zugenommen, heißt es.
Von allen befragten Jugendlichen vertraut eine Mehrheit in Institutionen wie die Polizei, die Gerichte und auch die Bundeswehr. Allerdings lehnen die meisten Auslandseinsätze der Bundeswehr ab. Hier ist die Stimmung umgeschlagen – noch 2002 äußerte fast die Hälfte (46 Prozent) aller Befragten ihre Zustimmung für eine Beteiligung an internationalen Einsätzen, bei der aktuellen Befragung lag der Zustimmungswert bei 37 Prozent.
Der Bundesregierung, Politikern und Kirchen sowie der Wirtschaft und den Finanzmärkten stehen die jungen Menschen ebenfalls skeptisch gegenüber. Eher als sich in einer Partei zu engagieren, könnten sich Jugendliche vorstellen, sich einmal an einer Unterschriftenaktion zu beteiligen oder zu demonstrieren. Vier von zehn Jugendlichen sind außerdem oft vor Ort sozial engagiert – aber auch hier sind Aktivität und Engagement bildungs- und schichtabhängig.
Sozialforscher Albert sieht dennoch ein "unglaublich großes schlummerndes politisches Aktivitätspotenzial" der nachwachsenden Generation. Die Jugend sei nicht politikverdrossen. "Der auch weiterhin spürbare Vertrauensverlust richtet sich vielmehr an die Parteipolitik
und deren Repräsentanten", heißt es in der Shell-Studie.
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