c' est ce que dit la confédération européenne des syndicats, chiffres à l' appui.
"Trente-deux millions de personnes, soit 14,5 % des travailleurs européens, ont un contrat à durée déterminée, alors qu 'ils n 'étaient que 22 millions en 1997 (11,5 %). De plus, 40 millions sont à temps partiel (18 %), contre 32 millions il y a dix ans. Et sur ce nombre, la proportion de ceux qui se voient contraints de travailler à temps partiel " parce qu 'ils n' ont pas trouvé de temps plein " est aussi en augmentation, 20 % contre 15 % en 2002. Enfin, note la CES, le problème des travailleurs " pauvres ", qui reçoivent un salaire faible, c' est-à-dire inférieur aux deux tiers du salaire médian de leur pays, concernerait 31 millions de salariés. "
Je ne suis pas syndiquée, ne l' ai jamais été, mais la réalité est devant nos yeux. Joli jeu du patronat d' user de la mondialisation pour embaucher des durées courtes, plus ou moins courtes, et moins bien payés. 75% en France, tout de même ! il est surprenant de voir que les mobilisations les plus fortes ont eu lieu en Allemagne ces derniers mois. A quand un sursaut français, et jeune, puisque ce sont les jeunes les premiers touchés par ces CDD à n 'en plus finir...
1 commentaire:
En Espagne, pendant la campagne electorelle, certain parties à gauche ont parlé du "precariat" comme une classe sociale. C'est la institutionnalisation de l'explotation. A penser...
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