LE BLOG DE CHRISTEL

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Chabadabada.....

Le dessin ci-dessus est de François Matton

vendredi 19 février 2010

Carte postale de Fuerteventura : le coucher de soleil









09 Août 2008 Par Christel
On est là, on est prêts, on attend. On a pris une douche vite fait après la plage et on s'est dépêchés de monter dans la voiture pour aller de l'autre coté, du coté ouest où le soleil se couche. A cet endroit l'île est étroite, une petite bande de terre entre Costa Calma et la plage de "La Pared".


La vue de ces étranges volcans ocres, avec ces coulées de lave noire qui descendent jusqu'à la mer est saisissante. Fuerteventura ce sont 1.658 Km2 de terres. Elle a d'abord été peuplée par des berbères et des aborigènes ("lo mahos") et on retrouve des incriptions rupestres dans l'île. Elle fut ensuite occupée et colonisée par Juan de Bethencourt y Gadifer de la Salle au début du XVème siècle. Des villages de cultivateurs et de pêcheurs naissent, puis des hôtels pour les touristes dans les années 60, qui occupent de manière plus sauvage qu'organisée les côtes. Les touristes allemands du début sont maintenant espagnols, français, italiens, la capacité d'accueil des complexes hôteliers étant plus forte et en demande de clients. L'ïle est un peu défigurée par ces équipements peu discrets, mais les plages et le climat restent son atout principal.

Attention à l'arnaque cependant si vous y allez. Les belles plages sont au sud ouest (Costa Calma). Evitez les plages du nord près de l'aéroport, artificielles et celle de Jandia. Par contre, il faut aller voir le sud de l'île en excursion, le phare de la pointe de Pesebre, après un long voyage sur des routes de pierres. mais ce sera pour une autre carte postale cette ballade là.

Patience, le soleil est encore haut. On s'amuse en regardant les véliplanchistes musclés ranger leur matériel dans le petit camion, il doivent être aguerris ces deux gars là pour oser affronter les vagues de ce coté-ci de l'île....

On regarde les volcans de l'autre coté de la mer...


On sort les pistaches qui viennent d'Iran pour les grignoter en attendant. Après tout, c'est l'heure de l'appéritif, non?

Et puis l'instant arrive enfin,


On attend la fin, la toute fin, en se disant que ce n'est pas grave, que demain, il va revenir... de l'autre coté de l'iîe. Le SOLEIL de FUERTEVENTURA.

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