LE BLOG DE CHRISTEL

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Chabadabada.....

Le dessin ci-dessus est de François Matton

jeudi 18 février 2010

IDIR (Ssendu et interview récente)



10 Novembre 2008 Par Christel

pour écouter cette merveilleuse chanson : http://www.wat.tv/audio/ssendu-idir-drl4_dotg_.html
que Idir présente avec force d"émotion dans la vidéo présentée.

Et lire une récente interview de Idir, très intéressante, en écho à un certain billet ici sur des gens qui ne céderont jamais le pouvoir...( http://www.mediapart.fr/journal/international/071108/en-algerie-bouteflika-se-taille-une-constitution-sur-mesure )


Dans cette interview, Idir dit une vérité limpide quand on lui demande ce qu’il pense de la situation politique dans son pays.



"La situation n'a pas changé depuis 1962, depuis l'indépendance. Ce sont toujours les mêmes qui sont au pouvoir. Ils n'ont pas les mêmes noms, mais ils viennent tous de la même veine. C'est la force et la mitraillette qui gouvernent. Ce n'est pas une dictature, mais un Etat policier. Si l'on ajoute à cela le gros gâteau du pétrole, ils ne sont pas près de lâcher le pouvoir… La notion de démocratie est biaisée, la transmission des rênes du pays est héréditaire. Quand une femme qui veut se convertir au christianisme est condamnée par un procureur, ça fait réfléchir. On atteint aujourd'hui l'intégrité, la liberté de conscience et de choix des personnes. Il nous reste à espérer que nos gouvernants vont bientôt partir… Hélas, les Etats occidentaux traitent nos gouvernants avec égards à cause du pétrole."

Pour voir la totalité de l'interview : http://www.evene.fr/musique/actualite/interview-idir-france-couleurs-1661.php


Si les mots ont un pouvoir, oh combien il est ridicule face à celui de l'oppression que nous connaissons tous en Algérie, mais que personne à ce jour n’a réussi à dénoncer suffisamment fort pour la faire disparaître. Alors oui, on peut se lamenter du sort de ceux qui en sont victimes, et en premier lieu, d’où le choix de la chanson, les femmes de ce pays, mais aussi les jeunes, et une grande partie de tous ceux qui veulent croire en autre chose, en un autre possible.

Je ne peux que penser à eux ce soir en écoutant Ssendu.

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